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Pourquoi choisir de travailler dans une MAM ?

Pourquoi choisir de travailler dans une MAM ?

Rencontre avec cinq « Assmats » : Isabelle Champion basée à Baulon, Alexandra Le Sausse de Saint-Malo-de-Phily, Valérie Berthelot, Isabelle Posnic et Élisabeth Roland de la Maison des assistantes maternelles (Mam) « Le Cocon des enfants » à Guichen.

Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?

A. Le Sausse : Cela fait 15 ans que je travaille dans ce secteur. I. Champion : Cela fait 16 ans depuis 2005. J’ai pris une pause de deux ans pour suivre mon conjoint à l’étranger. Cet arrêt m’a fait réfléchir et m’a permis de me renforcer dans la décision de reprendre ce métier. I. Posnic : J’exerce ce métier depuis 21 ans, dont 18 ans à la maison. J’ai rejoint Mam il y a deux ans et demi. J’avais besoin de voir autre chose pour être moins isolée. V. Berthelot : Je suis arrivé à Mam il y a 5 ans et c’est un recyclage professionnel. J’avais l’habitude de travailler avec les enfants ont travaillé comme assistant à la vie scolaire (AVS). Grâce à Elizabeth, j’ai eu l’occasion de venir voir Mam car une collègue partait du côté de ma mère.

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E. Roland : J’ai débuté chez moi pendant 5 ans depuis 2007, puis j’ai rejoint le MAM en 2012.

Pourquoi avez-vous choisi le métier d’assistante maternelle ?

I. Champion : Au départ, je voulais m’occuper de mes enfants et ainsi pouvoir concilier vie familiale et vie professionnelle plus facilement. Avant de commencer, j’ai vérifié auprès d’autres assistantes maternelles, mais j’ai découvert le métier en le pratiquant, car la formation reste très théorique. C’est un travail dans lequel vous apprenez constamment. E. Roland : J’étais technicienne en pharmacie, je voulais arrêter de travailler dans le commerce de détail, et pour équilibrer mon travail et ma famille, j’ai décidé d’exercer à la maison en tant qu’assistante maternelle. Ensuite, mes enfants ont grandi, j’ai ressenti le besoin d’avoir des collègues, lieu professionnel qui m’a motivé à participer au projet MAM. I. Posnic : J’ai déjà travaillé dans le commerce de détail et je voulais changer. En réunissant mes enfants avec une assistante maternelle, cela m’a donné le souhait et l’idée quelques années plus tard. L’expérience de cet « Assmat » a confirmé cette élection. Je suis d’accord avec Elizabeth pour dire que cela m’a permis de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. V. Berthelot : J’aimais déjà travailler avec des enfants en tant qu’AVS, et je voulais travailler en MAM après un stage dans cette structure. Cela a confirmé ma décision de rejoindre une équipe. Je trouve cela plus gratifiant. Le travail est plus varié, nous avons un horaire hebdomadaire qui alterne entre nous. Nous avons également construit un projet d’accueil conjoint qui évolue en fonction des collègues qui intègrent la structure étape par étape. A. Le Sausse : J’aime bien le début de carrière, l’enfant âgé de 0 à 3 ans traverse de nombreux développements très intéressants, et la répétition qui a lieu chez chaque enfant accueilli est une pure joie. En faisant ce travail, je me sens comblé et comblé.

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Qu’est-ce que tu aimes le plus ?

A. Le Sausse : J’aime bien rencontrer des enfants, c’est un réel plaisir pour moi. Les voir s’épanouir, découvrir de nouvelles choses et améliorer leur motricité. Grâce à la formation, nous pouvons approfondir nos connaissances et apprendre de nouvelles choses, comme la langue des signes. Notre activité est en pleine évolution. I. Champion : Autonomie dans l’organisation des journées (selon les enfants, l’humeur, j’adapte mon organisation), sur le fait que nous pouvons choisir nos contrats, nos employeurs. Avec les années, l’expérience, je suis plus proche de ce que je veux et il est plus confortable de mettre des gardes fous. En outre, les travaux sont rajeunissant et stimulant avec les enfants ! J’apprécie la spontanéité des enfants et le fait qu’ils vivent dans le présent.

I. Posnic : Ce que je trouve intéressant chez Mam, c’est payant de travailler avec des enfants.

V. Berthelot : Le métier d’assistante maternelle est différent à la maison et à Mam. En fait, nous avons des collègues, une vie sociale plus importante. C’est plus diversifié, nous sommes moins dans la routine. Nous avons une organisation différente chaque semaine. Le projet d’accueil a fait l’objet d’un travail conjoint intéressant. c’est que nous travaillons en équipe. Nous partageons beaucoup de choses sur les solutions aux problèmes de soutien aux enfants. L’avantage est également de pouvoir se relayer, même si « l’Assmat » reste le locuteur des enfants à sa charge. Pour les enfants, il est également très riche en socialisation, car le nombre d’enfants est plus important qu’à la maison.

E. Roland : Je pense que le fait de travailler à Mam m’a aidé pour mieux concilier famille et travail.

Vos emplacements de ressources ?

A. Le Sausse : Même si vous travaillez à domicile, il est possible de trouver des moments de ressources. Aux beaux jours, il se trouve dans le jardin avec les enfants pour jouer avec des jeux de plein air, des jeux d’eau… Sinon, une petite balade dans les bois. Lorsque vous vous rendez aux diverses activités de Ripame, même avec Covid, cela fait du bien de voir d’autres personnes. La reprise d’une vie un peu normale est tout aussi importante pour nous que pour les enfants. Et bien sûr, vous retrouverez votre famille le week-end, autour d’un repas ou d’une balade à vélo. I. Champion : C’est un peu compliqué en ce moment, mais l’ouverture des ateliers d’éveil sur Baulon se passe bien. On se sent moins isolé, on peut parler à l’animatrice Ripame et à d’autres collègues maternelles de situations qui nous causent des problèmes ou soulevez des questions. Cela nous réconforte dans ce que nous faisons, c’est rassurant, cela nous donne des indices, cela nous permet d’avancer. Tout le monde prend l’expérience de chacun. Cet échange permet de minimiser le drame, de se calmer.

L’équipe MAM : Mam est autonome parce que nous avons des groupes d’intérêt externes. Nous avons pu nous tourner vers la médiathèque de Guichen, avec laquelle nous avons organisé Babyreader Times, et l’association Au Fil des Sons pour organiser l’éveil musical, mais avec Covid, tout s’est arrêté. Nous avons également un jardin où les enfants peuvent sortir et nous nous promenons régulièrement.

Quels sont tes moments préférés avec les enfants ?

I. Champion : Si vous rencontrez des difficultés et que vous parvenez à le faire, des solutions, par exemple, pour le sommeil récemment perturbé d’un enfant. Le matin, lorsque les enfants arrivent et étirent les bras devant vous. Quand tu la rencontreras quelques années plus tard et ils vous reconnaissent et vous rencontrent. Partagez avec un enfant une histoire, une comptine, des moments d’échange, de discussion et de partage. Si l’enfant refait une comptine signée à vos côtés, je me ferai un plaisir de la transmettre.

A. Le Sausse : Il y a de nombreux petits moments agréables avec les enfants : leur première « Taty » qui m’appelle, leurs petits câlins, leurs baisers de la main quand ils partent, les regardent jouer et s’amuser ensemble. Faites des activités manuelles avec eux et voyez leur fierté en les montrant à leurs parents. Tous tes progrès.

I. Posnic et E. Roland : Nous aimons beaucoup offrir une bouteille, c’est un moment tranquille et privilégié avec l’enfant. Nous aimons également les moments de création, de lecture d’albums, de temps de chansons. En ce moment, c’est l’histoire de la chasse à l’ours, les enfants participent beaucoup avec des chants et des danses.

V. Berthelot : Les heures de repas, surtout au moment de La diversification, sont également des moments de partage que j’apprécie. Nous avons tous notre semaine de cuisine et j’apprécie particulièrement que les enfants aiment les repas que je prépare. J’aime aussi mettre en place des menus variés.

Si vous deviez changer quelque chose dans votre vie quotidienne…

L’équipe MAM : L’une des limites est de s’entraîner le week-end pour ne pas déranger les parents. A. Le Sausse : Notre vie quotidienne en tant qu’assistante maternelle ne se limite pas au baby-sitting, nous recherchons l’éveil, l’épanouissement et le bien-être de l’enfant. Mais il y a des avantages à remplir les documents réglementaires, les différents calculs. C’est intéressant, mais cela prend du temps. Ce sont des documents qui ont été créés pour nous protéger. Mais c’est le côté le moins gratifiant de notre travail.

I. Champion : Au fil des ans, j’ai développé mon organisation J’ai trouvé mes standards. Le bonus serait d’avoir plus de temps avec mes employeurs, sauf ceux du matin et du soir, pour bénéficier de plus d’échanges et d’écoute.

Vos conseils aux personnes qui s’intéressent à ce métier ?

I. Champion : Pour vraiment choisir ce métier. Je suis arrivé par hasard, mais j’ai de la chance car j’ai aimé ce travail. Le métier devient de plus en plus professionnel et c’est une bonne chose. Notre accréditation doit être renouvelée tous les 5 ans et c’est l’occasion de nous remettre en question. De plus, tous les 3 ans, lorsque l’enfant quitte l’école, on se remet en question, on change de rythme, on s’adapte. C’est un nouveau départ éternel. JUSQU’À Parfois, un peu de routine peut s’installer, cela peut sembler redondant, d’où l’intérêt de trouver des ressources externes telles que des ateliers d’apprentissage précoce, aller à la bibliothèque, assister à des spectacles, et aller au zoo. Pour en surmontant ce sentiment d’isolement qui peut survenir. Je crains qu’il n’y ait de moins en moins de méthodes de soins.

A. Le Sausse : Est-ce que les gens se voient travailler sur leur lieu de vie ? Après cela, il y a aussi Mam. Pensez à l’organisation entre la famille et le travail. Sachez que c’est une décision qui doit être prise en famille. L’assistante maternelle est là pour prendre en charge les parents (pas leurs sièges), les accompagner et leur donner de l’affection. La communication avec les parents est importante pour le bien-être de l’enfant.

I. Posnic : J’ai pratiqué à la maison tant que mes enfants étaient à la maison et j’aime maintenant travailler maman.

V. Berthelot : J’ai tout de suite voulu rejoindre un MAM pour diviser mon lieu de travail et mon domicile. Et je voulais travailler en équipe, même s’il n’était pas toujours facile pour tout le monde de travailler de manière structurée. J’ajoute qu’il est nécessaire c’est d’être patient et bienveillant. Il faut être capable de supporter le fait d’être dans une communauté parce que c’est un environnement plus bruyant qu’à la maison et plus épuisant.

E. Roland : Je pense qu’il est important qu’il existe une variété de modes de réception afin que les parents puissent choisir la façon dont ils les regardent.

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